Ce soir, l’ambiance sera électrique entre l’Espérance et Ezzamalek à cause des dernières sanctions à la fois cruelles et malveillantes de la CAF. Le duel est sorti de son cadre footballistique. Il s’agit d’un traquenard manifeste et d’un dangereux incident aux retombées graves.
Tout de suite après le tirage au sort des quarts de finale, on n’a pas manqué de mettre en garde contre de possibles traquenards manigancées par le véreux Ahmad Ahmad et ses sbires de la CAF qui feront tout pour abattre les représentants du football tunisien, plus particulièrement l’Espérance Sportive de Tunis. Les appréhensions se sont accentuées avec la désignation d’un arbitre marocain pour le quart de finale aller entre Ezzamalek et l’Espérance pour un match à très haut risque. Une façon de jeter de l’huile sur le feu et d’exposer l’équipe tunisienne à commettre l’irréparable afin de mieux la piéger.
Les intentions de la CAF, dont le siège se trouve au Caire depuis longtemps et qui en plus est présidée par un énergumène marié à une Marocaine, sont criardes : barrer la route devant l’Espérance qui ne doit pas gagner un autre titre africain après sa victoire au «forceps» dans l’édition précédente aux dépens du Widad Casablanca.
Aujourd’hui, toutes ces appréhensions se sont avérées fondées suite aux sanctions décidées avant-hier soir par la CAF à l’encontre de l’Espérance après les incidents du match aller de vendredi dernier.
On n’est pas là pour défendre les écarts de conduite de Mouîne Chaâbani, son adjoint Majdi Traoui et leurs joueurs qui sont facilement tombés dans la trappe de la provocation, mais plutôt pour mettre à nu les traquenards à la fois malicieux et haineux du mesquin Ahmad Ahmad et sa bande de responsables «irresponsables» qui gouvernent la CAF. Priver l’Espérance de ses deux entraîneurs dans le match de ce soir contre Ezzamalek ainsi que de ses trois joueurs clés Abderraouf Benguith, Mohamed Ali Ben Romdhane et Khalil Chammam est le moins qu’on puisse dire un grand coup de pouce aux Egyptiens pour accéder au tour des demi-finales.
Contre vents et marées
Il s’agit là d’un «crime» contre le football africain en général et contre la Tunisie en particulier. La Tunisie, ce grand «petit» pays qui dérange et qui attise le feu de la jalousie.
On peut pousser plus loin ce constat amer pour attirer l’attention sur la vraie explication de la fausse domination des équipes égyptiennes, Al Ahly et Ezzamalek, qui amassent les titres continentaux grâce aux multiples connaissances de la CAF.
D’ailleurs, l’Espérance, abstraction faite du résultat du match de ce soir, en sortira plus grandie que jamais. Le fait qu’elle soit parvenue à glaner quatre titres dans la joute africaine, la plus prestigieuse, est déjà une magistrale performance car ses succès sont réalisés dans une atmosphère malsaine, contre vents et marées.
Tout à l’heure, les champions en titre se doivent de se montrer à la hauteur du grand défi qui les attend.
L’arrogante injustice dont ils viennent de faire l’objet n’affectera pas leur moral. Au contraire, elle va leur donner des ailes pour réussir crânement l’impossible face à Ezzamalek et la CAF d’Ahmad Ahmad.
Peu importe la formation qui sera alignée ce soir. L’essentiel, c’est de donner une leçon de beau jeu et de fair-play en étant doté du plus bel esprit. Toutefois, il appartient aux responsables de l’Espérance (quelle que soit l’issue de ce quart de finale) de saisir le TAS pour l’abus de pouvoir perpétré par les responsables de la pauvre CAF.
Le dossier du recours est juridiquement facile à constituer. Ses arguments et ses éléments de défense sont très nombreux. Cela ne doit pas être passé sous silence !
Maghzaoui
6 mars 2020 à 18:07
Nous partageons les mêmes idées et bravo pour votre analyse, la meilleure punition pour la CAF, l’arbitre Marocain, et le Zamalek réside dans la victoire de l’Espérance de Tunis ce soir,In Challah.